4 211 est une réflexion sur le déracinement, l’héritage et l’identité. Cette histoire témoigne de la vie de milliers d’Iraniens qui ont fui après une Révolution devenue Révolution islamique. Elle nous renvoie à l’importance de nos démocraties et nous interroge. Que ferions-nous si notre pays basculait aux mains d’extrémistes ? Qui deviendrions-nous si nous devions nous exiler ?
À travers le regard de Yalda, une jeune fille née à Paris de parents réfugiés politiques, nous plongeons dans la famille Farhadi, des utopistes déracinés qui vivent dans l’espoir d’un retour au pays qui n’arrive pas.
Yalda grandit dans cette culture parfois à l’opposé de celle qu’elle reçoit de la société française. Comment réussir à s’intégrer sans renier ses origines ? Dans une société qui lui propose poliment de changer son prénom lors de sa naturalisation, la question de l’identité est au cœur de cette histoire.
J’ai mis en scène ce texte comme je l’ai écrit, avec passion. J’aime l’idée que la narration soit le prisme de Yalda, on la suit de sa naissance à l’âge adulte, on découvre ce qu’elle vit, ce qu’elle pense et ce qu’elle imagine du passé de ses parents.
Ce fut un privilège et un vrai atout pour la direction d’acteur de mettre en scène un texte que j’ai écrit, parfois vécu, ressenti, imaginé,