« Le deuil
L’idéal. C’est l’image qu’on se fait d’une vie « parfaite ». Mais ce n’est qu’une image. Et quand on croit atteindre cet idéal, on ne peut que le perdre. On ne peut le vivre intensément ou simplement, parce qu’on ne vit pas une « idée ».
Le bonheur
En s’ouvrant à la vie, en l’acceptant avec sa laideur même, on se trouve soi-même, non plus en opposition mais en affirmation évidente, et on peut trouver, au bout, un bonheur qui se vit.
Pas de lieu fixe
L’image a un rôle déterminant. Comme un album de souvenirs qui se projettent sur le décor et nous évoquent nos histoires vécues. La madeleine rappelle à Proust son enfance, une photo de pluie rappelle à Nathalie, son mariage heureux.
La mise en scène doit rester, comme l’indique toute la thématique éponyme, une vraie construction en délicatesse.
Mais, même si l’infrastructure de l’histoire est tragique, le ton, le talent de l’auteur avec ses phrases ciselées, la personnalité attachante des personnages, tout cela nous entraine dans une comédie romantique, drôle, touchante, presque trop évidente… Mais la vie n’est qu’une évidence… »