Le Temps de vivre De Camille Chamoux

Complet
Date

mer 03 juillet 21h30

Lieu

Château du
Plessis-Macé

Heure

1h10

tarif

10 à 32€

ouie
handi
vue
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Metteur en scène

Vincent Dedienne

Résumé

Camille Chamoux revient après Née sous Giscard et L’esprit de contradiction, accompagnée à la mise en scène par Vincent Dedienne, « Avec qui devons-nous nous réconcilier pour être heureux dans la vie ? Avec le temps, va. »
Si Epicure, Proust et Léo Ferré n’ont pas suffi à vous convaincre de trouver le plaisir du moment présent, si votre vie ressemble à un décompte Waze et votre pire angoisse est qu’il soit déjà trop
tard, venez vous essayer à une tentative de dédramatisation. 70 minutes pour défier le temps, et peut-être, comme dirait ce bon vieux Marcel, brièvement « cesser de se sentir médiocre, contingent, mortel. »

 

RÉCOMPENSES

Prix Humour 2021 de la SACD (Société des auteurs et compositeurs dramatiques)

 

CRITIQUES PRESSE

« La comédienne Camille Chamoux fusille notre obsession du temps perdu dans son nouveau seule-en-scène. Profond et piquant. » Elle

« Dans une mise en scène délicate et inventive de Vincent Dedienne, la comédienne nous touche autant qu’elle nous fait rire. » Télérama

Distribution

De et avec Camille Chamoux
Avec la complicité de Camille Cottin
Mise en scène Vincent Dedienne
Scénographie et Lumières Nicolas Marie
Costume Constance Allain
Régie générale Charly Lhuillier

 

Spectacle créé au Théâtre du Petit Saint Martin
Coproduction La Chouette – Théâtre du Petit Saint Martin
Diffuseur ACME
Diffusion Céline Buet

Crédits photos : Christophe Raynaud

Note d'intention

Ce monde où tout est minuté m’angoisse beaucoup beaucoup. Je ne veux pas savoir l’heure de mon arrivée, ni celle de ma mort, merci. Je ne vais pas voir de voyante alors que j’en ai hyper envie, c’est pas pour connaître tout le déroulé de mon quotidien ! Je veux descendre de chez moi sans savoir ce qui va m’arriver. Je ne veux pas de certitudes sur ce que je vais manger, boire, obtenir, et dans quels délais…
En même temps, j’ai bien compris que la vie est une matière première non renouvelable. « Pourvu qu’ils me laissent le temps » disait le gars de la chanson de Vian. Et moi, en dévalant la pente à sa suite, je crie la même phrase au milieu de mes cauchemars alcoolisés. Et puis parfois je m’arrête de courir et je rassure les autres coureurs paniqués autour de moi : mon mec à bout de souffle, mon fils qui gère si mal la fin des activités, mes amis dépressifs, mes parents ces boomers qui ne veulent rien lâcher. C’est comme ça qu’est né le temps de vivre : dans une urgence d’apaiser – à commencer bien entendu par moi-même. Avec le seul système que je connaisse un peu : la rigolade.

Camille Chamoux

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